






Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"

Musée franco-américain du château de Blérancourt "Les volontaires du Card"

Musée franco-américain du château de Blérancourt "Isotype, Hommage à Gerd Arntz"

Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"

Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"

Musée franco-américain du château de Blérancourt "Les volontaires du Card"

Musée franco-américain du château de Blérancourt "Isotype, Hommage à Gerd Arntz"

Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"






Mode et bande dessinée
Musée de la Bande dessinée, Angoulême
26 juin 2019 - 5 janvier 2020
Thierry Groensteen
Commissaire de l’exposition
Anne Hélène Hoog
Directrice de la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
Nelly Lavaure
Assistante de conservation
Graphisme de l'exposition
400 m²
Exposition reconnue d’intérêt national par le ministère de
la Culture

Pop et glamour, l’exposition
Mode et bande dessinée
explore les relations entre
ces deux univers.
Le propos
L’univers de la mode et celui
de la bande dessinée ne paraissent pas directement apparentés. Pourtant leur dialogue est ancien et la
bande dessinée n’a jamais ignoré la mode.
Nombre de créateurs du Neuvième Art se révèlent très inventifs dans la conception de costumes. Certains fournissent des illustrations
à des revues de mode. Bien des personnages de papier, hommes et femmes, font assaut d’élégance et montrent le plus grand raffinement dans le choix
de leur garde-robe.
Des héroïnes exercent leur talent comme mannequins
ou stylistes. Ailleurs, des scénaristes se plaisent à explorer la face sombre d’un monde de luxe et de glamour, ou à railler la frivolité des fashion victims.
En retour, la bande dessinée inspire des créateurs de mode. Aujourd’hui, l’imaginaire des super-héros est largement diffusé dans l’espace urbain par les
t-shirts et autres vêtements que propose la Pop Fashion. L’exposition « Mode et bande dessinée » revient sur l’ensemble de ces liens à travers un large choix d’œuvres graphiques, d’imprimés, de vêtements,
de bijoux, de parfums et
de documents audiovisuels.
Thierry Groensteen





Un esprit Pop Up
Personnages ou modèles sortent de la planche dessinée et nous questionnent sur « leur »
ou « la » manière de se vêtir…
Dans ce dialogue entre
Mode et Bande dessinée,
le graphisme de l’exposition se joue du passage de l’espace de la deuxième à
la troisième dimension et travaille les cimaises (murs) dans leurs épaisseurs,
en un esprit Pop Up.
Des motifs d’imprimés de tissus viennent habiller l’épaisseur des cloisons ;
des effets de matière
(tôle type grain de riz en mobilier) et de mise en couleur y compris au sol ;
des panneaux de textes
qui se détachent des murs tandis qu’en arrière plan
des dessins XXL bousculent
le rapport aux proportions ; des formes en bustiers,
en jambiers, des Paper Dolls complètent la stratification
de ce travail graphique en épaisseur des cimaises.
Double lecture en cimaise
La hauteur de la cimaise est travaillée en une double lecture, l’une classique,
l’autre en partie basse,
à portée du Jeune public :
Le loup de la campagne publicitaire pour le n° 5
de Chanel (dessin de Milo Manara, 1998), l'album
La Vilaine Lulu de Yves Saint Laurent (1967, rééd. 2010).

Palimpseste
Un palimpseste s’instaure,
se jouant de la complicité ou de la dualité entre les deux approches de la mode et de la bande dessinée : Catwoman par Thierry Mugler (collection « Les Amazones », 1996-1997) apparaît sur les superpositions en traveling d’Avenue of Americas,(Fotosynteza, New York, 1984, Krzysztof Pruszkowski) au milieu de néons de couleurs (à la manière de François Morellet) qui évoque les grandes soirées du club « Le Palace ».


Matières
Papier peint en larges bandes noires et anthracites, tôle d'aluminium, type grain
de riz en habillage, motifs d’imprimés de tissus pour l’épaisseur des cimaises
et panneaux de textes qui
se détachent des murs, tout concourt à l'esprit Pop Up recherché.
Couleurs
Des couleurs du luxe (du bronze au doré) aux couleurs urbaines et nocturnes (noir, anthracite, rouge) suivent des nuances printanières (vert anis, prune, rose) pour finir
en une palette plus primaire et ludique où un large espace est consacré au Jeune public.





Le Glamour, années 1950-1960
Des nuances printanières de vert anis, prune et rose ; en arrière plan, de nombreuses reproductions de dessins XXL ouvrent la perspective ou bousculent le rapport aux proportions, une cimaise couverte de fleurs blanches souligne le côté glamour de
la mode de ces années-là.







Paper dolls et Jeune public
Une palette plus primaire et ludique pour un large espace consacré au Jeune public ;
La Bretagne de Paul Sérusier s’affiche en arrière plan de Bécassine tandis que L'armée des femmes en habillent le dos ; des Paper Dolls permettent de se prendre
en selfie. Passé le rideau,
un cabinet caché est réservé aux adultes…
