Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"
Musée franco-américain du château de Blérancourt "Les volontaires du Card"
Musée franco-américain du château de Blérancourt "Isotype, Hommage à Gerd Arntz"
Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"
Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"
Musée franco-américain du château de Blérancourt "Les volontaires du Card"
Musée franco-américain du château de Blérancourt "Isotype, Hommage à Gerd Arntz"
Musée franco-américain du château de Blérancourt "Devise d'Anne Morgan et du Card"
Baudoin
Dessiner la vie
Musée de la cité internationale de la bande dessinée et de l’image, Angoulême
21 octobre 2021-19 juin 2022
Anne Hélène Hoog,
directrice
Thierry Groensteen,
commissaire de l’exposition
Scénographie : zonning, totems, élévations cimaises, implantation des œuvres.
Graphisme, 2021-2022
A l’approche de ses 80 ans, Edmond Baudoin a fait une importante donation de son œuvre au musée, qui lui rend hommage en une grande exposition (près de 250 œuvres) qui s'inscrit au sein du parcours permanent du musée. Un catalogue accompagne l'exposition.
Edmond Baudoin
Premier auteur de bande dessinée à aborder l'auto-biographie et à travailler le registre de l'intime, il reçoit
le prix du meilleur album de l'année au festival d'Angoulême, en 1991, pour Couma Acò. Il y évoque son grand-père maternel resté toute sa vie dans son village de l’arrière-pays niçois, Villars-sur-Var, d’où part le Chemin
de Saint-Jean, un sentier grimpant dans la montagne et
où inlassablement, Baudoin remet ses pas dans ses propres empreintes.
Son œuvre témoigne d’un grand amour de la vie, de la nature et des femmes, d’une soif de liberté et de découvertes, d’un profond humanisme. Dans plusieurs livres élaborés avec Troubs, il dénonce le sort fait aux migrants.
La poésie, l’émotion, la beauté,
la célébration de la musique des corps, les questionnements d’un homme, la recherche toujours renouvelée du moyen d’atteindre la vie par le trait, animent la moindre de ses pages.
Un dessin tout à l'encre
de chine et au pinceau
Une main qui dessine, dressée comme un poing exprime sa solidarité avec les humiliés et les abandonnés et rend compte d'une œuvre directement politique ;
2 premiers totems pour marquer l'entrée de l'exposition ; une couleur d'un bleu lumineux et acidulé pour fil conducteur.
Une bibliographie visuelle
plutôt qu'une longue liste ;
la couverture du film documentaire de Lætitia Carton, Edmond (un portrait
de Baudoin) & Éloge de l'Impuissance en accroche visuelle.
Le chemin d'Edmond
Garder l'espace ouvert, laisser respirer l'œuvre de Baudoin épris de liberté, souligner son cheminement par cette promenade totémique tout en répondant au besoin de mètres linéaires de cimaise.
Partout la vie
Des reproductions XXL. Quelque soit le plus petit dessin d'Edmond, la vitalité de son trait supporte l'échelle des agrandissements que ce soit pour un autoportrait, une géographie poétique, le nœud gordien de l'écriture scénaristique ou bien pour décrire la vie, la noirceur de l'âme ou bien encore son amour de la nature, des pierres, l'homme à la tête de pierre…
Le dessinateur au travail
Pour éclairer le processus
de création chez Baudoin,
une grande fresque de 12 m
de long présente trois de
ces ouvrages :
La Danse devant le buffet (1986), Travesti (2007) et
Les Rêveurs lunaires (2015).
Sélection des reproductions d'esquisses, de pages de croquis, de notes, de matériaux documentaires, de storyboards, de versions préparatoires en alternant planches et dessins
au trait et en réservant un linéaire pour les œuvres originales et leurs cartels.
Une confrontation entre
la planche définitive "propre", l'original, et les reproductions des planches intermédiaires où l'on s'est attaché à conserver la couleur du papier original, ainsi que toutes traces manuscrites, crayonné et encre de chine, ratures, interventions, collages, corrections au blanc. Une mise en abyme, des histoires dans ces 3 récits de Baudoin !
