Une lecture active du visiteur

Notre concept pour cette intervention scénographique est la création d’éléments

qui suscite la lecture active du visiteur pour l’ensemble statuaire présenté. Notre reflexion s’articule autour de la fluidité du parcours, d’un rendu léger, diaphane,

aérien, de fenêtres de vue, de matériaux qui dialoguent avec les œuvres et l’architecture

du site, d’un enrichissement en médiation culturelle, d’une expérience dynamique pour

les visiteurs.

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​Plein / Vide

Notre proposition repose sur une géométrie plane, composée de zones pleines et de zones ajourées, qui forment des cadres visuels, qui modulent et démultiplient les points de vue et les plages de vision et sont également supports de la signalétique.

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Des matériaux qui dialoguent 

Nous privilégions une solution verticale et plane créée par une composition structurale

qui évoque les nervures en plomb des vitraux, la dentelle en pierre de l’architecture

gothique et la métallurgie décorative des éléments ecclésiastiques. Métal et bois

sont donc privilégiés ainsi que la recherche de transparence.

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Les perspectives cadrées

Création d’un parcours de visite défini par une succession d’éléments cadrant la vue sur les sculptures et leur environnement – les cadres, les colonnes, les ouvrants –

ce du prolongement de la nef au chœur et autour de l’autel, jusqu’au cheminement

dans le déambulatoire, l’abside et les chapelles absidiales. La visite est enrichie par des points de vue organisés par les éléments scénographiques : les fenêtres. 

Composées d’une structure en métal noirci, elles évoquent les éléments ecclésiastiques tels que la structure des vitraux ou les jubés.  Elles cadrent le point de vue sur les statues en modulant les distances dans l’espace. C’est un jeu sur le plein, l’ajouré et le vide.

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Les socles

Les socles sont en bois brut. Ces troncs de bois de formes carrés font écho aux charpentes des églises, à la menuiserie des éléments sacrés.

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Les chandeliers à pigments, dispositif de médiation culturelle

Objets de design haut en couleur, supports et dispositifs de médiation culturelle, les portes-chandeliers à pigments sont en métal, leur pied est tripode et de différentes hauteurs, à l’instar des portes-cierges de chœur des églises ou bien en clin d’oeil aux tuyaux d’orgue.

Il s’agit de mettre l’accent sur la polychromie des terres cuites du Maine et sur leurs

techniques de mise en œuvre par la présentation dans de grands tubes scellés de

différents pigments de couleurs, comme le bleu au cuivre, l’azurite ou bien de différents type de terres mancelles, de roches dolomitiques…