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Musée Georges Méliès

 

La Cinémathèque française

Maîtrise d'œuvre pour l'aménagement et

la scénographie du musée Georges Méliès, octobre 2020

680 m²  sur 2 niveaux 

(N2 et mezzanine en N4)

Graphisme

Projet non retenu (Phase 2)
2019

Le futur musée

Le bâtiment de Frank O. Gehry, construit selon un principe d’imbrication et de fractionnement, est complexe (14 niveaux théoriques mais

40 niveaux réels, nombreuses circulations verticales –escalier avec un ou deux ascenseurs–, balcons, mezzanines) d’autant que nous sommes dans le cadre d’une reconversion de l’American Center (1994) en Cinémathèque française (2005).

L’espace dédié au futur musée Méliès se déploie sur deux niveaux (N2 et mezzanine en N4) et les circulations pour y accéder sont limitées.

Le futur musée Méliès se doit de trouver une visibilité forte au sein de la Cinémathèque française.

Un intérieur / extérieur

De la reconstruction partielle du premier studio de cinéma

de Méliès à Montreuil dans

la salle proche de la grande baie vitrée en façade du bâtiment, à l'habillage de

celle-ci, il n’y a qu’un pas.

La façade vitrée est un support idéal pour marquer physique-ment au même niveau (N+2),

la présence du musée et communiquer sur celui-ci dès les extérieurs jardins.

En obscurcissant les côtés

de la baie vitrée en façade

au niveau du musée, elle deviendrait telle une plaque

de lanterne magique et

l’on pourrait envisager
un rétro-éclairage de nuit…

Le hall d’accueil, en retrait

des guichets d’accueil,

possède une hauteur sous plafond confortable, qui plus est, proche d’une partie de

la façade extérieure.

De la même manière que

pour la proposition d’une signalétique extérieure sur

la grande baie vitrée en N+2, l’utilisation en hauteur de cet espace paraît cohérent pour accrocher une signalétique forte sur le musée Méliès. 

On peut noter les exemples notamment au cinéma Méliès

à Montreuil de l’installation d’un globe géant du « Voyage dans la  lune » ou bien encore plus récemment l’œuvre Museum of the Moon de

Luke Jerram (ci-contre).

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Une fête visuelle

La nouvelle entrée du musée se doit d’être marquée, invitante et énergique. On doit ressentir immédiatement que l’on arrive dans un lieu unique, magique et qu’une fête visuelle se prépare quelque soit notre âge.

Une réflexion est à mener

sur l’utilisation du couloir

dès la séquence 1 pour la chronologie. Son prolonge-ment en un des accès à la bibliothèque indique la gestion d’un double flux.

Si un traitement graphique

de ses murs est tout à fait le bienvenu afin de le dynamiser et de le rendre plus convivial,

sa longueur et son étroitesse rendent gênant l’arrêt prolongé du visiteur. L’espace-temps nécessaire pour qu’il fonctionne en tant que véritable espace

muséographique et pédagogique est à prendre

en considération.

L’information dans ce traitement graphique se doit donc d’être simple, directe, ludique, selon un dispositif pré ou post visite de type

« mise en bouche » ou

« madeleine de Proust ».

Dans le projet muséographi-que, Méliès, sera un Mr Loyal, qui permettra d’affiner la médiation culturelle et la vocation de la Cinémathèque à intéresser encore plus un public non cinéphile, familial, scolaire, international (en 3 langues : français, anglais et espagnol) dans le cadre de son développement de l’éducation à l’image.

 

Ce couloir graphique pourrait être de trois niveaux : textuel avec des citations ; visuel sous forme d’un portrait de Méliès en anamorphose ; graphique avec le personnage de Méliès en pied, traité de façon minimaliste par un simple tracé, qui à la manière de La Linea, (O. Cavandoli, 1969) nous raconterait une histoire, à définir. Tel un flipbook, l’animation de cette séquence sera induite par

la mise en situation active

du spectateur en mouvement selon un flux continu.

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Jeux de textures,

source d’inspiration

 

 

Des jeux de textures seront recherchés ; les collections d’iconographies consultées pour trouver matières à celles-ci. Elles permettront de développer des papiers peints festifs dans les circulations ; elles nourriront la recherche

de la signalétique direction-nelle, le travail sur les cartels ou bien encore le projet d’un logotype spécifique au musée Méliès à venir.

 

Une lecture active et autonome 

Par ailleurs, la spécificité,

du musée porte sur la présen-tation en fonctionnement, la manipulation, l’expérimen-tation d’objets cinématogra-phiques qui induisent des effets de magie, de mystère, d’émer-veillement, de poétique sur le visiteur. Son parcours doit avoir lieu de manière autonome et

en position active tout au long de sa visite.

Démarche 

Partant des premiers jouets d’optique d’animation d’images, tel que le thaumatrope rond

ou octogonal, de la disposition en facettes des miroirs dans le praxinoscope, du besoin de modularité pour les rotations de près de 450 œuvres en

3 langues, des formes se précisent peu à peu et deviennent complémentaires.

 

A la manière d’un Rubik’s cube, la rotation s’installe, le cube devient une unité de mesure, ses faces se décomposent, se dissocient et se recomposent pour devenir utilitaires.

Les cubes rotatifs des cartels s’emboitent sur tige fine à la demande ; un système de blocage/déblocage vient en début et en fin de ligne.
Positionnés en vertical sur

des tiges fines insérées dans un angle de socle ou sur des câbles tendus proches d’un groupement d’œuvres ou bien encore à l’horizontale sur une petite main courante, le visiteur est mis en positon active et manipule le cube puis sélectionne la face qui l’intéresse. La rotation des cubes permet selon les besoins de lire différents cartels d’œuvres, ou selon le choix retenu, de sélectionner une langue. Par ce système, le cartel peut être aussi rétro-éclairé. Il est facilement interchangeable pour la rotation des œuvres.

Outils graphiques

pour analyse et synthèse

du programme muséographique

 

Des outils graphiques

ont été développés afin

de pouvoir synthètiser

les typologies d'œuvres ;

les catégories ainsi que

leurs modes de diffusion.

Ils permettent de visualiser rapidement les attendus

par séquences.

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Illustration

Le musée nous a fait part de

la difficulté pour le jeune public de comprendre le fonction-nement en projection des lanternes magiques en vitrine.

Illustration pour une installation autour de laquelle les visiteurs pourront circuler,

y pénétrer afin de voir les lanternes de tous les côtés ainsi que leurs projections.

© Graphisme in situ I Lawrence Bitterly I Paris
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